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Aux fins des terres… une porte – “aboutissement d’un voyage sinueux qui se transforme en droite ligne : Santiago de Compostela”

Conférence donnée à Capdenac, le mardi 4 février 2020 – à l’invitation du Club des Cazelles

Saint-Jacques de Compostelle : la cathédrale dans laquelle est reçu le pèlerin au terme de son voyage. Un monument exemplaire, une référence, l’aboutissement attendu.

Un édifice médiéval réalisé comme réceptacle de cette espérance qui a nourri plusieurs semaines de marche durant lesquelles tant d’autres architectures l’ont annoncé dont la basilique Saint-Sernin, à Toulouse, la cathédrale du Puy-en-Velay et l’abbatiale de Conques.

Un processus riche en enseignements, en épreuves, en ouvertures proposées à la conscience de celui qui a quitté son quotidien pour affronter cette aventure. Un périple à suivre ou plutôt arpenter au cours d’une soirée réservée à la lecture de cet immense livre manifesté par l’architecture magistrale dont l’héritage qui nous est transmis offre une manière d’appréhender la connaissance de soi.

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Léonard de Vinci en quête du principe de la Vie

Conférence donnée à Grisolles, le vendredi 28 février 2020,
à l’invitation des amis de la Médiathèque

Parmi les grands noms émergeant dans l’histoire de l’Humanité, celui de Léonard de Vinci nous paraît familier. Énigmatique et silencieuse, son œuvre n’en est pas moins à la portée de tout un chacun dans un langage que l’on pourrait supposer érudit mais qui nous touche parce que probablement universel. Tel un miracle : la beauté née des mains et de l’esprit d’un créateur inégalé et pourtant autodidacte et sorti du peuple.

Ainsi, la commémoration cette année ramena-t-elle ce génie au premier plan, si naturellement. Nul doute qu’il a scellé une grande partie de l’identité dans laquelle nous nous reconnaissons. : voici un demi-siècle, les voyages de la Joconde à Washington (1963) puis à Tokyo et Moscou (1974) furent interprétés comme des actes de haute diplomatie et de fraternité.

Cependant, un impressionnant mystère enveloppe son existence et son héritage : l’attrait considérable que son nom éveille, l’exemplarité de chacune des œuvres qu’il nous a transmises (y compris ses traités et carnets de dessins), l’épopée enfin que représente sa vie et l’immense admiration qu’il n’a cessé de susciter dans les pays de l’Europe de la Renaissance dès les débuts de sa carrière.

Reprendre à la source son parcours en interrogeant ses créations, témoins d’une pensée sous-jacente qui, plus ou moins consciemment, motive notre vénération. Une lecture qui nous rassemblera ce soir-là.

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Roland, héros des temps antiques

Conférence donnée dans l’auditorium de la chapelle des Jésuites, à Carcassonne, le mercredi 11 décembre 2019 à l’invitation de l’Académie des Arts et des Sciences

“Halt sunt il pui e la voiz est mult lunge“
Hauts sont les monts et longue la voix du cor
(Chanson de Roland XXXIII)

En plein Moyen Âge, la Chanson de Roland exhuma des gorges pyrénéennes la légende du héros sacrifié au passage du col. Dès lors, tant d’empreintes imprimées dans nos terroirs par ce géant au fil de son épopée furent nouvellement traduites à l’aube des Temps Modernes au travers d’images qui survivent encore aujourd’hui.

Du tréfonds de la mémoire commune aux peuples du Vieux Continent résonne toujours l’olifant de Roland, tel un réveilleur des mythes sur lesquels furent tissés les éléments fondateurs de notre culture méditerranéenne.

Un chant porteur des notes essentielles à notre identité profonde.

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Les Cahiers d’études cathares retrouvent leurs lecteurs

À propos du volume double 165 /166 qui entame la publication restaurée de la revue septuagénaire

Sommaire, commentaire sur la reprise des activités de la Société du Souvenir et des études cathares

Septante années se sont écoulées depuis que Déodat Roché créa les Cahiers d’études cathares. À sa suite, nous avons veillé avec Lucienne Julien à maintenir esprit et rigueur, garants de la respectabilité de la revue.

Pourtant, les appétits de notoriété et de pouvoir qui se manifestèrent au fur et à mesure que l’étude de ce courant de pensée prenait de l’importance dans le public, la confusion entre fonction et compétence si fréquemment affichée sur les thèmes de recherche, le désir partagé par les instances académiques, religieuses et philosophiques de préserver leur leadership ont nourri une série d’agissements en vue de déstabiliser notre Société et jeter un discrédit sur ses activités.

Face à ce climat délétère, fut décidée une longue période de sommeil qui trouve enfin son terme aujourd’hui grâce à l’appui de quelques amis fidèles. L’expression de la Société du Souvenir et des études cathares ressort intacte de ce refuge même si le paysage alentours n’a pas nécessairement changé (voir notre article : Pourquoi le Catharisme dérange-t-il toujours autant ?).

(…) Loin de nous ces compilateurs d’ouvrages de maîtres qu’ils s’attribuent, justifiant ainsi leur compétence.

Loin de nous ces héros et héroïnes qui s’arrogent l’autorité sur la recherche dont ils se targuent qu’elle soit “scientifique”.

Loin de nous ceux qui usent de la communication pour se faire valoir en lançant en pâture un “scoop” d’autant plus efficace qu’il dénigre ou dénonce le travail d’autres chercheurs…
… et
Loin de nous ceux qui se servent de ces « lanceurs » de polémiques pour en profiter en les diffusant, les discutant et les cultivant.

Loin de nous, enfin, ceux qui font “commerce” du contenu des Cahiers d’études cathares en omettant l’application des principes de courtoisie pourtant parmi les plus élémentaires et —aussi élémentaires et convenus pour la “gent” scientifique—, en évitant de se soumettre à l’obligation de préciser les références de leurs citations ou de l’article emprunté.

Loin de nous ceux qui passent sous silence l’œuvre de Déodat Roché et de ses continuateurs, soit par rejet, soit par oubli entendu.

À ces détracteurs et étourdis, nous répondons en poursuivant notre travail. Le partage de nos rencontres et publications nous oblige à préserver notre énergie.

Olivier Cébe.
(extrait de la conférence donnée le 29 juin 2018 à Capdenac – Aveyron)

Le récent numéro des Cahiers d’études cathares daté des Printemps – Eté 2018

Ainsi, vient de paraître un numéro spécial des Cahiers d’études cathares destiné à présenter les différentes voies que poursuit la Société sur le catharisme (voir notre article : Les Cahiers d’études cathares paraissent à nouveau!). Dans le souci d’énoncer ces éclairages sans se limiter à un exposé intellectuel et prenant en compte leur dimension humaine, le volume présente les personnalités qui ont accompagné la Société. Que les lecteurs y reconnaissent l’ouverture qui préside à nos publications et rencontres. Qu’ils n’hésitent pas surtout à y participer aussi activement que les auteurs dont est ici rappelée la mémoire.

Télécharger le bulletin d’abonnement aux Cahiers d’études cathares

Au sommaire, les auteurs et collaborateurs de la revue dans ces dernières décennies :

Déodat Roché, Alice Marc-Manoël, Simone Hannedouche, Lucienne Julien, Fernand Costes, Fanita de Pierrefeu, René Nelli, Jean Duvernoy, Roger Mazelier, Fred Bérence, Louis Charpentier, André Nataf, Claude Gaignebet, René Lombard, Didier Franques, Christel Stahl, Hans GRUBER, Herbert Stein-Schneider, André Barthélémy, Arthur Guirdam, et Paul-Alexis Ladame, Georges Michelson, Marcel Moreau, Josane Charpentier…

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